« Spinoza, peut-être… », se présente comme un volet annexe à une précédente exposition titrée « C’est quoi dégueulasse ? » (Galerie Loevenbruck, 2005)… Il y était fortement question du « Bien » et du « Mal », sans référence directe à une morale. Un nom pourtant courait en filigrane, cité de biais, mais bel et bien revendiqué sinon illustré : Spinoza. Pour une raison en apparence arbitraire: les « passions tristes » (autrement dit les passions qui, selon lui, asservissent les hommes : la honte, l’échec, l’ignorance, la mélancolie, le ridicule, la facticité…). Mêmes ingrédients, même thème à Nice : le « Bien » et le « Mal », donc. Éloge idiot du négatif et de la confusion des sentiments ? De la vie, tout simplement, et de l’art inséparable. arnaud labelle-rojoux L’Espace A VENDRE pour sa troisième exposition dans ses nouveaux locaux à Nice offre un regard sur l’oeuvre en constant mouvement d’un artiste multiple et inclassable : Arnaud Labelle-Rojoux . L’artiste s’est d’abord fait connaître dans le circuit de la perfomance dont il est aussi devenu l’historien avec son livre L’Acte pour l’art, édité en 1988. Après le Palais de Tokyo, la Mauvaise Réputation à Bordeaux, ou encore la Collection Lambert en Avignon, Arnaud Labelle-Rojoux vient proposer ses toutes dernières créations à Nice. Avec cette exposition, l’Espace A VENDRE et son site averse.com, continue sa programmation d’ artistes engagés dans la vie, l’absurde, et l’acte en art. (Ben, Julien Blaine, Arnaud Labelle-Rojoux, Thierry Lagalla, Pascal Lièvre, Jean-luc verna)