Plus belle la vie, vue de l'exposition.
De gauche à droite :
Le gentil garçon, Olivier Babin, Lionel Scoccimaro, Kimiko Yoshida, Robert Combas.
Plus belle la vie, vue de l'exposition.
De gauche à droite :
Eric Pougeau, Phlippe Ramette, Ida Tursic & Wilfried Mille
Robert Combas
“ Plongeur plongé, dans l’eau glacée. Vu crâne d’or, c’est un trésor, gros coquillages, c’est le bonheur, trésor caché requin tueur. Crâne éclairé, ne pas bronzer, c’est mal barré, requin malin frôle les pieds, c’est pas la fin, requin pas faim. La décision c’est remonter, crâne doré trésor caché. Millions d’années sont remontées. Les Vanitas la Vanité.”
Acrylique sur toile, 2009, 65 x 85 cm
Philippe Ramette, Vanité N°I, 2002, Technique mixte : crâne en plastique, marteau, socle en bois et vitrine en plexiglas (détail) I Socle : 110 x 48 x 37 cm I Vitrine : 30 x 42 x 31 cm I 140 x 48 x 37 cm (dimensions globales)
Edition 1/1 EA I Photo : Marc Domage
Plus belle la vie
13/03/2009 - 16/05/2009
13/03/2009 à 18h
Thierry Agnone - Olivier Babin - Romain Bernini - Robert Combas - Raphael Gianelli Meriano - Le Gentil Garçon - Thierry Lagalla - Jean-Luc Moerman - Eric Pougeau - Philippe Ramette - Loïc Raguénès - Lionel Scoccimaro - Ida Tursic & Wilfried Mille - Jean-Luc Verna - Kimiko Yoshida - Stéphane Pencréac’h - Anonyme
La galerie Espace A VENDRE & David Biard, commissaire invité, présentent une exposition entièrement consacrée à la vanité.« Plus belle la vie » Lorsqu’il a été proposé à David Biard, amateur d’art contemporain et collectionneur, « une carte blanche » dans nos murs, le thème de la vanité s’est imposé comme une évidence au vu de sa collection et des oeuvres qui retiennent son attention. Issue du genre de la nature morte, couramment représentée par un crâne humain, la vanité dénonce la futilité des plaisirs, le manque de connaissances de l’Homme soumis à la fuite du temps et donc à la mort.Pour célébrer cette allégorie récurrente chez les artistes classiques comme contemporains, l’Espace A VENDRE propose une exposition à contre-pied de l’esprit de crise ambiant. Le rassemblement de ces oeuvres formellement différentes, se faisant soudainement et étrangement face, insuffle une intense légèreté, une acceptation ludique, plus proche de la vie que d’une fin triste. 19 artistes réunis, émergents ou reconnus qui figurent tous en bonne place dans la collection personnelle de David Biard. C’est surtout pour la diversité de leurs rapports à l’esthétique, l’ironie de leur propos, leurs (non) sens du sacré et leurs mises en abîme de la mort qu’ils proposent aujourd’hui une oeuvre originale ou particulièrement à propos pour l’exposition de la galerie Espace A VENDRE. Elle est pas belle, la vie?